Planifiez une Séance d'Information
Vérifies ton éligibilité
<< Blog

my image Image: Drapeau du Québec (Wikipedia)

Autheur: VANAS

Visual Effects and Animation Studios Rally for Better Tax Incentives in Quebec

Table des Matières

  1. Que se passe-t-il avec les changements fiscaux au Québec ?
  2. Comment cela affecte-t-il les studios d'animation ?
  3. Réactions de l’industrie et préoccupations
  4. Solutions proposées pour les crédits d’impôt
  5. Quelles sont les conséquences pour l’animation ?
  6. Perspectives pour l’avenir de l’animation au Québec
  7. Questions fréquentes

Que se passe-t-il avec les changements fiscaux au Québec ?

Les nouvelles modifications des incitatifs fiscaux au Québec créent de l'agitation dans l'industrie de l'animation et des effets visuels (VFX). Avant ces changements, les studios bénéficiaient d'incitations fiscales importantes, attirant ainsi des projets internationaux. Mais récemment, le gouvernement a plafonné ces crédits d’impôt à 65 %, rendant moins avantageux pour les grands studios de confier leurs projets aux entreprises locales.

Cela signifie qu’au lieu de recevoir les crédits d'impôt illimités qu'ils pouvaient auparavant, les studios se voient maintenant limiter dans leurs réclamations. En conséquence, de nombreux studios internationaux pourraient se tourner vers d’autres marchés plus compétitifs, comme la France ou l’Australie, où les politiques fiscales sont plus favorables.

Comment cela affecte-t-il les studios d’animation ?

Les effets sont immédiats et préoccupants. Beaucoup de studios perdent des contrats, ce qui entraîne des licenciements et même des fermetures. Selon le Conseil de la Cinématographie et de la Télévision du Québec, 28 studios de VFX et d’animation s’attendent à une baisse significative de leurs revenus. L’industrie, qui a généré 1,3 milliard de dollars l’an dernier, pourrait voir ses revenus tomber à 393 millions de dollars d’ici 2025 si aucun changement n’est apporté.

Pour les artistes, cela se traduit par moins de projets, plus de précarité et la possibilité de devoir quitter la province pour trouver un emploi stable. Cinesite, l’un des plus gros studios au Québec, a perdu trois contrats majeurs juste après l’annonce du changement. Cela représente un tiers de ses revenus annuels ! Ils ont déjà réduit leur personnel de 600 à 400 employés, et d’autres licenciements pourraient suivre.

Les plus petits studios sont également touchés. Digital Dimension, basé à Montréal, a déjà fermé ses portes, et d’autres entreprises risquent de faire de même dans l’année à venir.

Réactions de l’industrie et préoccupations

Les leaders de l’industrie expriment leurs inquiétudes. Véronique Tassart, directrice des fusions et acquisitions chez Cinesite, a qualifié le changement fiscal de "trop, trop rapide". Les studios commençaient tout juste à se remettre des grèves à Hollywood en 2023, et maintenant ils doivent faire face à cette nouvelle contrainte fiscale.

Chloé Grysole, directrice générale de Framestore Canada, a souligné que le Québec est désormais environ 10 % plus cher pour produire des effets visuels par rapport à d’autres régions. Dans l’industrie de l’animation, cela représente une différence de taille car les studios cherchent toujours à optimiser leurs coûts.

Le réalisateur québécois Denis Villeneuve, connu pour des films comme “Dune” et “Blade Runner 2049”, a qualifié cette décision d’“erreur monumentale” et averti que des milliers d’emplois et d’importantes sommes d’argent quitteraient la province si les anciens incitatifs fiscaux n’étaient pas restaurés.

Solutions proposées pour les crédits d’impôt

Pour éviter la crise, l’industrie travaille à trouver des compromis avec le gouvernement. Voici quelques-unes des solutions proposées :

  1. Augmenter le plafond des crédits d’impôt : Cela permettrait au Québec de rester compétitif par rapport à d’autres régions où les incitatifs sont plus élevés.
  2. Exiger un pourcentage minimum de travailleurs locaux : Les contrats entre les studios internationaux et les entreprises québécoises pourraient inclure une clause stipulant qu’au moins 40 à 45 % des employés soient des travailleurs locaux. Cela garantirait que les artistes québécois restent occupés et que les projets ne partent pas ailleurs.
  3. Créer de nouveaux programmes d’incitation : Développer des programmes adaptés spécifiquement aux petites et moyennes entreprises pour leur permettre de rivaliser avec les grands studios.

Quelles sont les conséquences pour l’animation ?

L’impact dépasse la simple perte de contrats. L’industrie de l’animation au Québec pourrait perdre son statut de leader mondial, ce qui aurait des répercussions sur l’ensemble de la communauté artistique.

  • Moins d’emplois : Le nombre d’emplois est passé de 8 000 en 2022 à 3 100, et pourrait continuer de diminuer.
  • Fermetures de studios : Les petites et moyennes entreprises sont les plus vulnérables. Si le changement persiste, d’autres fermetures sont inévitables.
  • Perte de revenus : L’industrie pourrait perdre près d’un milliard de dollars de revenus d’ici 2025 si aucune solution n’est trouvée.
  • Perte d’influence : Le Québec pourrait perdre son attractivité auprès des grands studios internationaux, ce qui réduirait sa visibilité et sa reconnaissance dans l’industrie mondiale.

Perspectives pour l’avenir de l’animation au Québec

Malgré les défis, il reste de l’espoir. Les studios, les artistes et les leaders de l’industrie unissent leurs forces pour discuter avec le gouvernement et plaider en faveur de changements nécessaires. La clé réside dans la collaboration entre le secteur public et privé pour développer des politiques qui soutiennent les talents locaux tout en restant attractifs pour les investissements internationaux.

Le Québec dispose d’une communauté créative dynamique et d’une expertise reconnue. Si le gouvernement ajuste ses politiques pour répondre aux besoins de l’industrie, il est possible de relancer l’animation et les VFX dans la province.

Questions Fréquemment Posées

Qu’est-ce qui a changé dans la politique fiscale du Québec pour l’animation ?

  • Le gouvernement a instauré une limite de 65 % sur les crédits d’impôt que les studios peuvent réclamer lorsqu’ils sous-traitent du travail d’animation et de VFX à des entreprises québécoises. Avant ce changement, il n’y avait pas de limite, ce qui rendait le Québec très attractif pour les projets internationaux.

Quel impact cela a-t-il sur les emplois d’animation au Québec ?

  • Cela rend moins intéressant pour les studios internationaux d’embaucher des entreprises du Québec, entraînant ainsi des licenciements et des fermetures de studios. Si rien ne change, on s’attend à une diminution continue des emplois dans l’industrie.

Quelles sont les solutions envisagées ?

  • Les studios proposent d’augmenter le plafond des crédits d’impôt et de mettre en place des exigences pour un pourcentage minimum de travailleurs locaux. Ces mesures visent à garder les projets au Québec tout en soutenant les talents locaux.

Comment l’avenir de l’animation au Québec peut-il être préservé ?

  • L’industrie et le gouvernement doivent travailler ensemble pour ajuster les politiques fiscales et développer des programmes d’incitation qui permettent au Québec de rivaliser avec d’autres régions tout en soutenant les artistes locaux.